Ils ont présenté les problématiques en termes d’organisation, de formation, de moyens humains et financiers qui se posent aux SDIS du Nord et du Pas-de-Calais.
Ils ont en particulier insisté sur les spécificités de la région, à savoir, une des plus fortes densités de population, couplée à une très grande diversité de territoires.
L’été dernier a ainsi vu exploser les feux d’espaces naturels (terminologie qui inclut les feux de forêt, de champ et de terrils) mais également le nombre d’épisodes d’inondation. Ces aléas climatiques posent à chaque fois la question de l’exposition des populations mécaniquement proches des zones touchées et des dégâts économiques (inondations et feux de champ).
Les conseillers départementaux et parlementaires que sont Jean-Marc et Michelle ont également posé la question de financements contraints, que les départements n’ont pas les moyens d’augmenter, pas plus que les communes, les leviers fiscaux à leur disposition étant de plus en plus restreints.
La problématique du recrutement et de la formation des Sapeurs Pompiers Volontaires a été abordée. Les difficultés en termes d’attractivité et d’évolution ont été particulièrement pointées, lorsque les employeurs rechignent à libérer leurs salariés ou agents publics et les empêchent ainsi de prendre des gardes ou d’assister aux manœuvres et formations.
Dans le même temps, Michelle Gréaume a été alerté sur le report des concours de recrutement de sapeurs-pompiers à une date non précisée, problématique pour laquelle elle a publié une question écrite, à découvrir ici.