Rencontres

Marche sur l'Elysée

Les parlementaires à Matignon pour défendre les Hauts-de-France

Ce samedi 9 juin, les parlementaires des Hauts de France, Alain Bruneel et Fabien Roussel, députés, Michelle Gréaume, Eric Bocquet et Dominique Watrin, sénateurs, se sont rendus à Matignon, pour une rencontre avec le Premier Ministre Edouard Philippe.

_ Lors de cette rencontre, les parlementaires ont pu lui remettre le manifeste des Hauts-de-France, qui comporte 10 revendications au niveau régional et national : En Région : - Nécessité d’installer un troisième CHU dans le Bassin Minier, en lien avec les hôpitaux de Lens, Douai et Béthune et garantie du maintien des maternités de Creil et Clermont, - Maintien des lignes ferroviaires du quotidien (Orchies-Lourches, Étaples-St Pol sur Ternoise, etc.) et réalisation du barreau ferré Creil-Roissy, - Plus de moyens pour l’action des MDPH et de la Carsat, en termes de personnels, afin de réduire les délais de traitement des dossiers, moratoire sur les fermetures de bureaux de poste, de perceptions, de services publics dans les zones rurales et les quartiers populaires, - Mise en oeuvre d’un projet régional de développement de la façade maritime intégrant les ports de Dunkerque au Havre, Au niveau national : - Baisse de la CSG pour les retraités et retour de la demi-part fiscale pour les veuves, - Augmentation du Smic à 1900 euros brut pour un temps plein, - Conditionner les aides publiques reçues par les entreprises à l’augmentation des salaires et au maintien de la production en France, - Augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement dans la santé et plus particulièrement à l’hôpital, moratoire sur les fermetures de lit d’hôpital et mise en oeuvre d’un plan de désendettement des hôpitaux, arrêt du numerus clausus, - Participation des salariés aux choix stratégiques de l’entreprise en élargissant les pouvoirs des élus du personnel, - Mise en place d’un grand plan de renforcement de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail et de l’administration fiscale. Le manifeste dans son intégralité est consultable ci-dessous. Cette initiative a réuni plus de 2000 habitants des Hauts-de-France, venus pour défendre leur région et revendiquer de meilleures conditions de vie, d’emploi, d’accès à la santé, dans la dignité. Sur 6 millions d’habitants dans la région, ils sont un million à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Les thèmes qui sont fortement remontés sont ceux des bas salaires, du pouvoir d’achat, des services publics, de la santé… Il faut que cela change, et que la population de notre Région puisse vivre, travailler, se soigner dans la dignité.

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La presse en a parlé

L’événement a été largement relayé dans la presse nationale et locale. Les nombreux articles consacrés à cette journée sont répertoriés ci-dessous. ----- http://www.lavoixdunord.fr/394426/article/2018-06-10/les-elus-pcf-de-la-region-soumettent-10-propositions-d-urgence-au-premier

Les élus PCF de la région soumettent 10 « propositions d’urgence » au Premier ministre

Les parlementaires et élus communistes des Hauts-de-France ont soumis samedi au Premier ministre Édouard Philippe dix « propositions d’urgence » en faveur de la région, touchée par « le chômage, la surmortalité et l’exclusion », comme le maintien des petites lignes ferroviaires ou l’augmentation du Smic à 1 900 euros brut. Les élus PCF ont remis au chef du gouvernement un « manifeste » comprenant ces dix propositions et décrivant les problèmes mais aussi les espérances d’une région qui se refuse à la « caricature », qui ferait d’elle « un territoire désespéré, où prospère le Front national ». « Ce Manifeste est le reflet d’une Région qui ne baisse ni les bras, ni la tête. » « Nous avons mené un travail d’écoute » de « ceux qu’on n’entend plus », afin de « faire remonter leurs inquiétudes, leurs attentes, leurs revendications, mais aussi faire émerger des propositions (…). Ce Manifeste est le reflet d’une Région qui ne baisse ni les bras, ni la tête. Il est le porte-voix de toutes celles et tous ceux qui se battent pour mieux vivre, pour que leur dignité soit respectée », écrivent les élus. Pauvreté, surendettement, chômage supérieur à 10 %, espérance de vie inférieure de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes par rapport à la moyenne nationale, accès aux soins « catastrophique », « délocalisations », « éleveurs délaissés » sont quelques-uns des problèmes qu’ils soulèvent. Quatre de leurs propositions sont liées à la région seule : « nécessité d’installer un troisième CHU dans le Bassin Minier, en lien avec les hôpitaux de Lens, Douai et Béthune et garantie du maintien des maternités de Creil et Clermont », « maintien des lignes ferroviaires du quotidien (Orchies-Lourches, Etaples-Saint-Pol-sur-Ternoise etc) et réalisation du barreau ferré Creil-Roissy ». Ils demandent également un « moratoire sur les fermetures de bureaux de poste, de perceptions, de services publics dans les zones rurales et les quartiers populaires », ainsi que « la mise en œuvre d’un projet régional de développement maritime intégrant les ports de Dunkerque au Havre ». Les six autres propositions s’inscrivent au niveau national. Les communistes demandent ainsi « la baisse de la CSG pour les retraités et le retour de la demi-part fiscale pour les veuves », « l’augmentation du Smic à 1 900 euros brut pour un temps plein », le conditionnement des aides publiques aux entreprises « à l’augmentation des salaires et au maintien de la production en France », « l’augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement dans la santé », un « moratoire sur les fermetures de lit d’hôpital » et la « mise en œuvre d’un plan de désendettement des hôpitaux ». Autres propositions : « la participation des salariés aux choix stratégiques de l’entreprise en élargissant les pouvoirs des élus du personnel », ainsi que « lamise en place d’un grand plan de renforcement de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail et de l’administration fiscale ». La Voix du Nord - 10/06/2018 ----- http://www.europe1.fr/politique/hauts-de-france-les-elus-pcf-soumettent-dix-propositions-durgence-au-premier-ministre-3676526.amp?__twitter_impression=true

Hauts-de-France : les élus PCF soumettent dix "propositions d’urgence" au Premier ministre

Francois Mori / POOL / AFP Les élus communistes des Hauts-de-France veulent lutter contre la caricature d’un "territoire désespéré, où prospère le Front national". Les parlementaires et élus communistes des Hauts-de-France ont soumis samedi au Premier ministre Edouard Philippe dix "propositions d’urgence" en faveur de leur région, touchée par "le chômage, la surmortalité et l’exclusion", comme le maintien des petites lignes ferroviaires ou l’augmentation du Smic à 1.900 euros brut. Les élus PCF ont remis au chef du gouvernement un "manifeste" comprenant ces dix propositions et décrivant les problèmes mais aussi les espérances d’une région qui se refuse à la "caricature", qui ferait d’elle "un territoire désespéré, où prospère le Front national". "Une Région qui ne baisse ni les bras, ni la tête". "Nous avons mené un travail d’écoute" de "ceux qu’on n’entend plus", afin de "faire remonter leurs inquiétudes, leurs attentes, leurs revendications, mais aussi faire émerger des propositions (...). Ce Manifeste est le reflet d’une Région qui ne baisse ni les bras, ni la tête. Il est le porte-voix de toutes celles et tous ceux qui se battent pour mieux vivre, pour que leur dignité soit respectée", écrivent les élus. Pauvreté, surendettement, chômage supérieur à 10%, espérance de vie inférieure de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes par rapport à la moyenne nationale, accès aux soins "catastrophique", "délocalisations", "éleveurs délaissés" sont quelques-uns des problèmes qu’ils soulèvent. Le PCF demande un moratoire sur la fermeture des bureaux de poste. Quatre de leurs propositions sont liées à la région seule : "nécessité d’installer un troisième CHU dans le Bassin Minier, en lien avec les hôpitaux de Lens, Douai et Béthune et garantie du maintien des maternités de Creil et Clermont", "maintien des lignes ferroviaires du quotidien (Orchies-Lourches, Etaples-Saint-Pol-sur-Ternoise etc) et réalisation du barreau ferré Creil-Roissy". Ils demandent également un "moratoire sur les fermetures de bureaux de poste, de perceptions, de services publics dans les zones rurales et les quartiers populaires", ainsi que "la mise en oeuvre d’un projet régional de développement maritime intégrant les ports de Dunkerque au Havre". Ainsi qu’une baisse de la CSG pour les retraités. Les six autres propositions s’inscrivent au niveau national. Les communistes demandent ainsi "la baisse de la CSG pour les retraités et le retour de la demi-part fiscale pour les veuves", "l’augmentation du Smic à 1.900 euros brut pour un temps plein", le conditionnement des aides publiques aux entreprises "à l’augmentation des salaires et au maintien de la production en France", "l’augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement dans la santé", un "moratoire sur les fermetures de lit d’hôpital" et la "mise en oeuvre d’un plan de désendettement des hôpitaux". Autres propositions : "la participation des salariés aux choix stratégiques de l’entreprise en élargissant les pouvoirs des élus du personnel", ainsi que "la mise en place d’un grand plan de renforcement de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail et de l’administration fiscale". ----- https://www.humanite.fr/le-manifeste-social-venu-du-nord-656612

Hauts-de-France. Ils ont marché sur l’Élysée pour que « leur dignité soit respectée »

LUDOVIC FINEZ - Lundi, 11 Juin, 2018 - L’Humanité « Tous les indicateurs sont au rouge dans les Hauts-de-France », ont alerté les élus communistes, samedi, au parc André-Citroën de Paris où ils ont appelé à « ouvrir une perspective politique ». Une quarantaine de bus venus du Nord, du Pas-de-Calais, de l’Aisne, de la Somme et de l’Oise ont convergé sur Paris, samedi. Ces citoyens réclament un plan d’urgence pour les Hauts-de-France. Cinq parlementaires PCF ont remis un manifeste au premier ministre. « On va voir la tour Eiffel ? » Le regard de Sylvain s’illumine. Avec ses parents, Brigitte et Édouard, il est monté à 6 h 45 à Haubourdin, près de Lille, dans le bus qui l’emmène à Paris pour la Marche sur l’Élysée organisée par les communistes des Hauts-de-France. Le bus s’arrête ensuite devant le Forum départemental des sciences, à Villeneuve-d’Ascq. On compte un retardataire, injoignable sur son téléphone portable. Impossible d’attendre plus longtemps. À Seclin, dernier arrêt avant de s’élancer sur l’autoroute A1. Une dizaine de militants grimpent, drapeaux enroulés sur leur épaule. « Alors les gars, vous avez apporté les cannes à pêche ? » se font-ils charrier. À peine le bus reparti, une pétition circule. L’intersyndicale des retraités y réclame « une loi de finances rectificative qui annule la hausse de la CSG » et revalorise les pensions. Ces derniers jours, elle a déjà recueilli 400 signatures sur les marchés de Wazemmes, Hellemmes et Saint-André. Une autre pétition est déjà prévue pour le trajet du retour. Celle-là relaie le combat du PCF « pour la gratuité des transports dans la métropole lilloise », afin de « gagner en liberté de déplacements (…), laisser la voiture au garage, combattre ainsi du même coup crise environnementale et crise de nerfs due aux embouteillages ». À l’avant du bus, François Anquez se réjouit que l’initiative d’aujourd’hui « permette de retrouver les camarades du territoire ». « J’ai un copain qui parle de “militantisme heureux”. On en a besoin pour trouver l’énergie de rebondir car on est attaqués de toutes parts, il n’y a pas de journée sans coup dur », poursuit-il. L’enseignant-chercheur en sciences évoque ainsi la disparition, annoncée cette semaine sous prétexte d’économies, des Nouvelles d’Archimède, un journal diffusé par l’université de Lille qui relaie les initiatives culturelles organisées sur le campus : « Cela peut paraître anecdotique mais je trouve ça dur, alors que c’est un canard qui pousse les étudiants et les collègues à s’intéresser à autre chose. » À 10 h 30, arrivée dans le 15e arrondissement de Paris, en même temps que le bus venu d’Armentières. Tout le monde descend, direction le parc André-Citroën, où les revendications fleurissent déjà sur les banderoles et les pancartes. « Dans l’Avesnois, mon train, j’y tiens », affiche ainsi Jean-Yves Thiébaut, qui refuse toute remise en question de la ligne qui relie Lille à Valenciennes et Hirson (Aisne). Michel Ben, lui, arbore un autocollant « J’aime ma maternité ». Il fait partie des 350 membres du Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux publics de Creil et de Senlis (Oise). Il se bat contre le regroupement des maternités de ces deux villes, qui réalisent respectivement 1 400 et 1 600 accouchements par an. « Elles sont à taille humaine. À 3 000 naissances, cela deviendrait une usine à bébés. Par ailleurs, les deux sites sont à 15 km l’un de l’autre, mais sans dessertes de transport s publics et 40 % de la population autour de la maternité de Creil n’ont pas de moyen de transports individuels », expose-t-il. Depuis décembre, les manifestations s’enchaînent. La prochaine est prévue le 23 juin. « Cinq fruits et légumes par jour, comment je fais avec 600 euros ? » Attablées autour d’une boisson, un groupe de femmes venues de Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Même pas le temps de poser la première question que Bahia se lance : « Je suis veuve et diabétique, avec une toute petite retraite. On me dit de manger cinq fruits et légumes par jour. Comment je fais, avec une retraite de 600 euros et un loyer de 580 euros ? Je n’ai même pas calculé ma hausse de CSG, de peur de tomber dans les pommes ! » Assise à côté d’elle, Cathy Colin recherche depuis deux ans un emploi de conseillère en insertion professionnelle. Elle héberge son fils, étudiant à Valenciennes, et doit se contenter des 819 euros d’allocation aux adultes handicapés. « Les loisirs, on n’en parle pas, les vacances, encore moins... » Les premières saucisses sont déposées sur les barbecues et les glacières s’ouvrent à l’ombre des arbres du parc. L’orchestre attaque des airs de jazz New Orleans. Quelques enfants grimés en félins quittent en courant le stand maquillage. Sur scène, Julie Dannely, étudiante en sciences politiques à Lille, militante à la JC et à l’Unef, raconte comment sa fac s’est mobilisée. Elle-même a subi les aberrations de Parcoursup : « Je voulais me réorienter en histoire. Ce n’est pas une filière sélective et j’ai un bon dossier, puisque j’avais eu 18/20 à l’épreuve du bac. Malgré cela, je me suis retrouvée en liste d’attente. Pendant une semaine et demie, j’allais voir tous les jours les classements. J’ai fini par être prise, mais tout ça, c’est du stress inutile. ». Arnaud Petit, chef d’équipe dans l’entreprise de robinetterie Delabie, à Friville-Escarbotin (Somme), explique comment le système a réussi à opposer les salariés mal payés aux chômeurs, dont certains disent : « Ils ne travaillent pas, mais ils gagnent autant que nous. » À l’Humanité, il raconte également que sur 272 salariés dans sa boîte, il est « le seul syndicaliste ». « Tout le monde a refusé d’être candidat aux élections, de peur d’être confronté à la direction. » Avec son autre casquette, celle de maire de Woincourt, il explique que cette commune de 1 400 habitants « a perdu 100 000 euros de dotations en dix ans, soit 15 % du budget ». « Même pour acheter du remblai pour les routes, de la peinture pour les passages piétons ou entretenir les véhicules municipaux, c’est difficile. » C’est dire s’il fait sien l’objectif du manifeste des habitants des Hauts-de- France : « que leur dignité soit respectée. » L’Aisne, un « territoire abandonné depuis trente ans » « Nous comptons 35 fermetures de classes, alors que nous détenons un triste record national : 16,9 % de jeunes ayant des difficultés de lecture et d’écriture. » Pour Aurélien Gall, coordinateur départemental de la Fédération du PCF, l’Aisne (550 000 habitants) est « un territoire abandonné depuis trente ans ». « J’ai pris ce matin la RN 2, qui relie Maubeuge (Nord) à Paris, confie-t-il. On est obligé de slalomer pour éviter les nids de poule. Nous nous battons pour sa mise à 2 x 2 voies. » Même colère devant l’absence de gare TGV dans le département et face aux menaces qui pèsent sur la ligne Laon-Paris, toujours pas électrifiée. « Les éleveurs de la Thiérache vivent dans une grande misère », ajoute-t-il. À l’inverse des quelques propriétaires viticoles d’appellation champagne que compte le département, assujettis à l’ISF… Ludovic Finez ----- https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/hauts-france-elus-pcf-soumettent-dix-propositions-urgence-au-premier-ministre-1491595.html

Hauts-de-France : les élus PCF soumettent dix “propositions d’urgence” au Premier ministre

Cinq parlementaires des Hauts-de-France ont soumis samedi au Premier ministre Edouard Philippe dix "propositions d’urgence" en faveur de leur région, touchée par "le chômage, la surmortalité et l’exclusion". Par France 3 avec AFP Le 09/06/2018 à 17:32 Dix "propositions d’urgence" en faveur de leur région, touchée par "le chômage, la surmortalité et l’exclusion", comme le maintien des petites lignes ferroviaires ou l’augmentation du Smic à 1.900 euros brut. Les élus PCF ont remis au chef du gouvernement un "manifeste" comprenant ces dix propositions et décrivant les problèmes mais aussi les espérances d’une région qui se refuse à la "caricature", qui ferait d’elle "un territoire désespéré, où prospère le Front national". "Nous avons mené un travail d’écoute" de "ceux qu’on n’entend plus". Pauvreté, surendettement, chômage supérieur à 10%, espérance de vie inférieure de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes par rapport à la moyenne nationale, accès aux soins "catastrophique", "délocalisations", "éleveurs délaissés" sont quelques-uns des problèmes qu’ils soulèvent. Pour un troisième CHU dans le Bassin minier Quatre de leurs propositions sont liées à la région seule : "nécessité d’installer un troisième CHU dans le Bassin Minier, en lien avec les hôpitaux de Lens, Douai et Béthune et garantie du maintien des maternités de Creil et Clermont", "maintien des lignes ferroviaires du quotidien (Orchies-Lourches, Etaples-Saint-Pol-sur-Ternoise etc) et réalisation du barreau ferré Creil-Roissy". Ils demandent également un "moratoire sur les fermetures de bureaux de poste, de perceptions, de services publics dans les zones rurales et les quartiers populaires", ainsi que "la mise en oeuvre d’un projet régional de développement maritime intégrant les ports de Dunkerque au Havre". Six propositions pour le pays Les communistes demandent ainsi "la baisse de la CSG pour les retraités et le retour de la demi-part fiscale pour les veuves", "l’augmentation du Smic à 1.900 euros brut pour un temps plein", le conditionnement des aides publiques aux entreprise "à l’augmentation des salaires et au maintien de la production en France", "l’augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement dans la santé", un "moratoire sur les fermetures de lit d’hôpital" et la "mise en oeuvre d’un plan de désendettement des hôpitaux". Autres propositions : "la participation des salariés aux choix stratégiques de l’entreprise en élargissant les pouvoirs des élus du personnel", ainsi que "la mise en place d’un grand plan de renforcement de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail et de l’administration fiscale". ----- https://www.humanite.fr/les-hauts-de-france-sinvitent-lelysee-656520

Les Hauts-de-France s’invitent à l’Élysée

LUDOVIC FINEZ VENDREDI, 8 JUIN, 2018 L’HUMANITÉ Marche populaire. Depuis février, les cinq parlementaires communistes des Hauts-de-France ont sillonné la région pour bâtir un manifeste remis samedi à Matignon et à l’Élysée. « Avez-vous prévu d’augmenter significativement le smic ? » Cette question, à laquelle le ministre de l’Économie a évidemment répondu non, a été posée mercredi à l’Assemblée nationale par le député communiste du Nord, Fabien Roussel. Il l’avait annoncé quelques heures plus tôt devant l’ancienne papeterie Arjowiggins, à Wizernes (Pas-de-Calais), en compagnie des sénateurs Michelle Gréaume et Dominique Watrin. Une étape parmi beaucoup d’autres dans la semaine chargée des cinq parlementaires communistes des Hauts-de-France, pour peaufiner le manifeste qu’ils remettront demain à Paris, à Édouard Philippe et au cabinet de l’Élysée. L’initiative s’accompagne d’un rendez-vous festif et revendicatif au parc André-Citroën, où convergeront une quarantaine de bus venus des cinq départements des Hauts-de-France : prises de parole des élus PCF et de salariés en lutte, pique-nique géant, jeux, concerts… Cette marche sur l’Élysée se prépare depuis février par des rencontres de terrain. « Sur 6 millions d’habitants dans la région, ils sont un million à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Les thèmes qui sont fortement remontés sont ceux des bas salaires, du pouvoir d’achat, des services publics, de la santé… » résume Fabien Roussel. Illustration concrète lors de l’échange organisé dans la foulée à Burbure, dans l’ouest du bassin minier : « Je vais avoir 38 ans de boîte, je ne touche même pas 1 200 euros par mois », détaille Didier Josien, boucher à Carrefour Market et délégué CGT. À Renault Douai, « on touche à la dignité humaine » La désindustrialisation aura son chapitre dans le manifeste. La visite de la papeterie de Wizernes souligne d’ailleurs le combat mené par la CGT depuis l’annonce de la fermeture, en avril 2014. « Si nous n’avions pas occupé le site, ce serait une friche aujourd’hui.En décembre 2015, un camion était même venu pour démonter la chaudière », raconte Franck Sailliot. Avec ses camarades, il a veillé sur les machines, prêtes à repartir. Ils ont reçu le soutien précieux d’élus PCF, en particulier Dominique Watrin et l’ancien conseiller régional Bertrand Péricaud. La détermination a payé. Un industriel local est sur le point de relancer l’usine. Une lueur d’espoir pour la centaine d’anciens salariés du site, sur 320, qui enchaînent les boulots précaires. « Moi, je postule. Mais on reste vigilants pour ne pas donner de fausses joies », confie Jean-Luc Choinet, 31 ans d’ancienneté, élu CGT au CE. La veille, les parlementaires ont rencontré des ouvriers de Renault Douai (Nord). « Ils ont 5 minutes de pause chaque heure et demie. En leur refusant d’aller aux toilettes, on touche à leur dignité humaine », se révolte Michelle Gréaume. Les témoignages recueillis font résonner les dégâts de la politique de Macron. « Mon cousin en terminale a fait 18 vœux sur Parcoursup. Il est en attente pour les 18 », confie ainsi, à Burbure, Xavier Kolakowski, adjoint au maire de Lillers chargé de la Jeunesse. Outre les constats, le manifeste listera des revendications précises, dont celle de « redimensionner » le projet de nouvel hôpital à Lens (Pas-de-Calais), qui, précise Dominique Watrin, prévoit « 400 à 500 suppressions de lits » par rapport à l’actuel. La marche de samedi doit « montrer là-haut qu’il y a urgence », mais aussi exprimer « une force, une puissance, plutôt que de rester dans son coin », conclut René Hocq, maire de Burbure. ----- https://www.20minutes.fr/politique/2286767-20180609-hauts-france-elus-communistes-soumettent-dix-propositions-urgence-premier-ministre

Hauts-de-France : Les élus communistes soumettent dix « propositions d’urgence » au Premier ministre

SOCIAL Ils ont remis à Edouard Philippe un « manifeste » décrivant les problèmes mais aussi les espérances d’une région qui se refuse à la « caricature »… H. B. avec AFP Pauvreté, surendettement, chômage… Les parlementaires et élus communistes des Hauts-de-France ont soumis samedi au Premier ministre Edouard Philippe dix « propositions d’urgence » en faveur de leur région, touchée par « la surmortalité et l’exclusion ». Les élus PCF ont remis au chef du gouvernement un « manifeste » décrivant les problèmes mais aussi les espérances d’une région qui se refuse à la « caricature », qui ferait d’elle « un territoire désespéré, où prospère le Front national ». « Ce manifeste est le reflet d’une région qui ne baisse ni les bras, ni la tête » « Nous avons mené un travail d’écoute » de « ceux qu’on n’entend plus », afin de « faire remonter leurs inquiétudes, leurs attentes, leurs revendications, mais aussi faire émerger des propositions […]. Ce manifeste est le reflet d’une région qui ne baisse ni les bras, ni la tête. Il est le porte-voix de toutes celles et tous ceux qui se battent pour mieux vivre, pour que leur dignité soit respectée », écrivent les élus. Pauvreté, chômage supérieur à 10 %, surendettement, espérance de vie inférieure de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes par rapport à la moyenne nationale, accès aux soins « catastrophique », « délocalisations », « éleveurs délaissés » sont quelques-uns des problèmes qu’ils soulèvent. Quatre propositions au niveau régional Quatre de leurs propositions sont liées à la région seule : « Nécessité d’installer un troisième CHU dans le Bassin Minier, en lien avec les hôpitaux de Lens, Douai et Béthune et garantie du maintien des maternités de Creil et Clermont », « maintien des lignes ferroviaires du quotidien [Orchies-Lourches, Etaples-Saint-Pol-sur-Ternoise, etc.] et réalisation du barreau ferré Creil-Roissy ». Ils demandent également un « moratoire sur les fermetures de bureaux de poste, de perceptions, de services publics dans les zones rurales et les quartiers populaires », ainsi que « la mise en œuvre d’un projet régional de développement maritime intégrant les ports de Dunkerque au Havre ». Six autres propositions au niveau national Les six autres propositions s’inscrivent au niveau national. Les communistes demandent ainsi « la baisse de la CSG pour les retraités et le retour de la demi-part fiscale pour les veuves », « l’augmentation du Smic à 1.900 euros brut pour un temps plein », le conditionnement des aides publiques aux entreprises « à l’augmentation des salaires et au maintien de la production en France », « l’augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement dans la santé », un « moratoire sur les fermetures de lit d’hôpital » et la « mise en œuvre d’un plan de désendettement des hôpitaux ». Autres propositions : « La participation des salariés aux choix stratégiques de l’entreprise en élargissant les pouvoirs des élus du personnel », ainsi que « la mise en place d’un grand plan de renforcement de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail et de l’administration fiscale ». ----- https://www.humanite.fr/dix-propositions-durgence-pour-les-hauts-de-france-656602

Dix propositions d’urgence pour les Hauts-de-France

Lundi, 11 Juin, 2018 - L’Humanité Chômage, pauvreté, surmortalité… Face à ces difficultés, les élus communistes exigent la création d’un troisième CHU, le maintien des maternités et un projet pour développer la façade maritime reliant Dunkerque au Havre. « J’espère que votre initiative en suscitera beaucoup d’autres ! » Après l’élu de la ville de Paris Ian Brossat le matin, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, est venu saluer en début d’après-midi les participants à la Marche sur l’Élysée. Les cinq parlementaires communistes des Hauts-de-France revenaient tout juste de leur entrevue avec Édouard Philippe, à qui ils ont remis leur manifeste, contenant « dix propositions d’urgence ». Parmi celles-ci, des revendications à portée nationale, comme la « baisse de la CSG pour les retraités », « l’augmentation du Smic à 1 900 euros brut pour un temps plein » ou le conditionnement des « aides publiques reçues par les entreprises à l’augmentation des salaires et au maintien de la production en France ». Mais aussi d’autres, plus spécifiques à la région, comme la création d’un « troisième CHU (centre hospitalier universitaire) dans le bassin minier », le « maintien des maternités de Creil et Clermont (Oise) » et la sauvegarde « des lignes ferroviaires du quotidien ». Ou encore « un projet régional de développement de la façade maritime intégrant les ports de Dunkerque au Havre ». « L’entretien avec le premier ministre a été franc et courtois », se félicite Fabien Roussel, député du Nord. « Mais, ajoute-t-il, la lutte ne s’arrête pas aujourd’hui. C’est au contraire le point de départ pour écrire le monde meilleur dans lequel nous voulons vivre. » La question de l’augmentation du Smic a été posée. « Le premier ministre a clairement répondu qu’elle n’était pas à l’ordre du jour. À nous de la mettre à l’ordre du jour », lance Fabien Roussel. « Attention à l’été meurtrier dans les hôpitaux » Alain Bruneel, lui aussi député du Nord, s’est particulièrement penché sur l’état inquiétant des hôpitaux publics : « On a connu l’hiver avec les états grippaux, mais l’été risque d’être meurtrier », prévient-il. « Nous portons l’idée d’un plan d’urgence qui prenne en compte la souffrance du personnel et la désertification médicale », acquiesce le sénateur du Pas-de-Calais Dominique Watrin. « Je suis moi-même issue d’une famille ouvrière, poursuit Michelle Gréaume, sénatrice du Nord. J’ai été élevée au coeur du bassin industriel du Valenciennois, où j’ai connu très tôt les injustices, que nous avons retrouvées lors de notre périple dans la région. » Comme le rappelle le manifeste, les Hauts-de-France représentent 9,4 % de la population française, mais seulement 7,3 % du PIB national. Autre réalité, « l’espérance de vie (y) reste inférieure de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes par rapport à la moyenne nationale ». On y lit aussi que « le revenu médian annuel régional est inférieur de 2 000 euros au revenu médian national ». « Nous ne sommes pas condamnés à cette vie-là, s’emporte Michelle Gréaume. Ils restent sourds, alors crions plus fort ! » Dominique Watrin enfonce le clou : « Les idées que nous portons doivent être force de rassemblement, ouvrir une perspective politique. » Le sénateur du Nord Éric Bocquet, qui a beaucoup étudié les paradis fiscaux, sait comment financer ces propositions. Il l’explique avec humour : « Un enfant est né ce matin. On veut nous faire croire qu’il est déjà endetté à hauteur de 31 000 euros, à cause de ses parents et grands-parents, qui ont voulu l’éducation gratuite, la santé… C’est faux. Il y a 800 000 naissances par an en France et 80 milliards d’euros d’évasion fiscale. Cet enfant est donc né avec un crédit de 69 000 euros… » L. F. Ludovic Finez ----- https://www.politis.fr/articles/2018/06/ils-ont-debarque-a-paris-pour-faire-entendre-la-voix-du-nord-38944/

Ils ont débarqué à Paris pour faire entendre la voix du Nord

Le PCF des Hauts-de-France organisait samedi un grand pique-nique solidaire et revendicatif dans un parc public parisien, tandis que ses cinq parlementaires remettaient un « Manifeste » à Édouard Philippe à Matignon. À notre tour de marcher sur l’Élysée. » C’est le slogan choisi par le PCF pour l’événement qu’il organisait samedi à Paris. Malgré un soleil voilé, le déplacement de l’événement du Champ-de-Mars au Parc André- Citroën dans le XVe arrondissement, et un nombre de militant en deçà des prévisions, le rassemblement se voulait festif et populaire. Ce rendez-vous avait été soigneusement préparé et cela « avant même de connaître l’ampleur des mouvements sociaux », souligne Fabien Roussel. La veille encore, le député de la XXe circonscription du Nord et ses quatre collègues parlementaires étaient sur tous les fronts. Depuis février, ils ont entamé un tour de leur région, afin d’échanger avec ses habitants et travailleurs. La hausse des cadences et des charges tout comme la stagnation des salaires sont au coeur des échanges. « Ils sont poussés à bout », souligne le député. Pour les retraités, c’est la hausse de la CSG qui ne passe pas. Le rassemblement vise donc avant tout à faire valoir les questions qui préoccupent les gens au quotidien, explique-t-il. En priorité, celles relatives au niveau de vie et à la santé, dans une région où l’espérance de vie reste la plus faible de France et où la pauvreté et le chômage, qui s’élève à environ 15 %, sévissent durement. Dix propositions nationales et régionales les résument dont la hausse du Smic à 1 900 euros brut, le rétablissement de la demi-part pour les veuves, la baisse de la CSG pour les retraités, la création d’un troisième CHU dans le bassin minier… Des demandes conséquentes jugées nécessaires pour une « situation d’urgence ». « Pour la dignité des habitants des Hauts-de-France » Quand on lui demande les raisons de cette initiative, il répond que lui et ses camarades parlementaires ont très vite pris conscience de l’ampleur des dégâts, pour leur région et le pays, des réformes votées à la chaîne par le gouvernement Macron. Le but est donc, grâce à cette mobilisation des militants et de la région, de faire pression et de « préserver ce qui existe tout en présentant aussi un plan exceptionnel pour la région ». Les arrivées en bus se font par vagues et les militants sont accueillis par quelques camarades parisiens autour d’une buvette, près de la petite scène dressée. Il est 11 heures lorsqu’Éric Bocquet, Alain Bruneel, Michelle Gréaume, Fabien Roussel et Dominique Watrin prennent la parole. S’ils remercient la mairie de Paris et le Premier ministre de leur faire l’honneur de les recevoir, ils se disent déterminés à faire valoir la voix du Nord, plaider « la dignité des habitants des Hauts-de-France ». Très vite ils prennent d’ailleurs la direction de Matignon, et c’est Ian Brossat, adjoint PCF à la Mairie de Paris, récemment désigné chef de file pour les européennes par le conseil national du parti, qui s’adresse aux militants. « La marque de fabrique du gouvernement n’est que le mépris », affirme-t-il sous un ciel menaçant. Dans cette assemblée, la colère gronde contre la politique gouvernementale. Les luttes s’exposent dans la convivialité Ces convives d’un jour sont venus des quatre coins des Hauts-de-France. Pour Jean, militant depuis 1970 à Aulnoye-Aymeries (Avesnois) c’est « une région qui a beaucoup donné au pays et on se sent aujourd’hui abandonnés dans de nombreux domaines ». Cédric, jeune militant qui a rejoint le parti il y a trois ans, témoigne de l’inquiétude de sa famille politique face à la montée du Front national dans « d’anciens bastions communistes et de gauche », un vote qui exprime la « colère noire » des gens. Si le ton est conscient et grave, l’air et l’ambiance sont aux festivités. Un orchestre déambule au milieu de la foule, des enfants sont maquillés, on pique-nique un peu partout et des chiliennes sont dispersées sur le parvis. Sur scène, on alterne entre pauses musicales et témoignages de différents militants aux revendications différentes (personnel hospitalier, cheminots, étudiante, directeur d’un centre social…). En effet, les luttes, parfois ultra-localisées, convergent. Et c’est là, tout l’objectif du rassemblement. Le PCF en quête d’un nouvel élan Il est 13h30. C’est l’heure pour les parlementaires de retour de Matignon de prendre la parole. S’ils annoncent que le diagnostic de l’exécutif sur les besoins du pays est le même que le leur, les mesures divergent. Le Premier ministre l’a fait savoir : la hausse du Smic, la baisse de la CSG que son gouvernement a augmentée, ne sont « pas à l’ordre du jour ». Ce qui n’a rien de surprenant. Tour à tour, ils s’expriment. L’évasion fiscale est mise au ban et érigée en ennemie. Éric Bocquet fustige : si aujourd’hui l’État est endetté, la guerre ne doit pas être menée contre le système de protection sociale mais contre les 80 milliards euros d’évasion fiscale. Dominique Watrin, sénateur du Pas-Calais, dénonce les réformes à venir notamment celle constitutionnelle : « Est ce que c’est ça la démocratie ?! le pluralisme ? » Il évoque également un point non présent dans le Manifeste, mais rapporté au Premier ministre : la grève réprimée des mineurs de 1948. Le parti s’est, dit-il, engagé à rendre justice aux mineurs passés par la case prison pour une grève votée démocratiquement à 90 %. Tous appellent désormais à ne rien lâcher : cette mobilisation se veut le point de départ d’un nouvel élan pour le PCF. Fabien Roussel lance alors : « Ils sont 1 %, nous sommes des millions ». Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris depuis 2012, jusque-là mêlé à la foule, prend la parole. Il avait retardé son intervention qui, comme un dernier appel, invite à la mobilisation sur la durée « pour ne pas se laisser faire ». « La gauche est bien malade » constate-t-il. Il dit vouloir un PCF fort, dynamique et uni. C’est le moment attendu des militants. Il signe la fin de la Marche sur l’Élysée, sous les acclamations et poings levés, « L’Internationale » en fond. Mais l’enjeu reste de taille pour le Parti communiste français. La demande d’union des syndicats par Pierre Laurent rappelle les divisions qui existent au sein de la gauche française mais aussi au sein du parti, qui est loin d’incarner la branche majoritaire de la gauche. Face aux enjeux nationaux, aux prochaines élections européennes, son avenir reste en suspens. Tout comme celui de la région des Hauts-de-France dont il était question samedi. par Marie Pouzadoux - publié le 10 juin 2018

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