L’intercommunalité est aujourd’hui un fait établi pour la population. Elle doit, en toutes circonstances selon nous, être un outil de développement des communes. Elle est et doit rester un instrument de coopération pour permettre aux collectivités locales, même les plus petites d’entre elles, de mener à bien des projets de développement qu’elles ne seraient pas en capacité de porter seules.
C’est dans cet esprit que les EPCI (Etablissement public de coopération intercommunal) doivent rester des entités juridiques de second degré. Certains ont le projet de désigner les représentants des communes au sein des intercommunalités au suffrage direct. Cela signerait l’arrêt de mort des communes de manière définitive. Il est essentiel de respecter ce principe.
L’intercommunalité au service exclusif des communes donne des résultats très positifs mais elle ne doit en aucun cas se substituer à elle. Ce processus doit toujours relever d’une démarche volontaire et librement consentie.
La Métropole européenne de Lille (MEL) ainsi que les autres intercommunalités ont montré concrètement leur capacité à accompagner des projets d’investissement et la mise en place de services innovants dans les territoires ruraux de notre département. Il faut s’appuyer sur la connaissance et l’expérience des élus locaux, proches de leurs territoires pour mener à bien ces projets. La vigilance est de mise sur certaines tentatives de recentralisation.
Nos propositions
- Garantir l’élection des délégués à l’intercommunalité par les conseils municipaux
- Référendum obligatoire sur la modification des périmètres
- Maintenir des intercommunalités à taille humaine