Chaque 8 mars, pour la journée internationale des droits des femmes, nous avons l’occasion de lire les nombreuses publications statistiques sur les inégalités entre les femmes et les hommes : écart salarial, répartition inégalitaire des tâches ménagères et difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale… Année après année, les chiffres défilent avec une désolante ressemblance. Si le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraire l’est de 40%. Selon Oxfam, à ce rythme, nous obtiendrons l’égalité dans 300 ans.

94% des plaintes pour viol sont classées sans suite. A quand une loi cadre contre les violences sexuelles pour apporter une réponse visible, cohérente, efficace à ce problème immense ?

Difficile en cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes, de ne pas évoquer le procès de Mazan qui marquera l’Histoire du mouvement féministe.
Ce procès est celui de la culture du viol dans notre société. Je salue le choix courageux de Mme Pélicot de refuser la tenue des audiences à (...)

La France devient le premier pays au monde où le droit à l’IVG est inscrit dans la Constitution