Mme Michelle Gréaume appelle l’attention de M. le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion sur les aides proposées aux chômeurs non indemnisés dans le cadre d’une reprise d’activité dans une autre région.
Dans de nombreux domaines professionnels, les demandeurs d’emploi doivent faire preuve d’une mobilité géographique importante pour pouvoir mettre leurs compétences au service d’une entreprise, en France métropolitaine ou dans les territoires ultra-marins.
Cette mobilité a toutefois un coût, puisqu’elle sous-entend souvent un déménagement temporaire ou définitif, et donc une importante avance de frais, avant même l’entrée en poste.
Or, pour des demandeurs d’emploi sans indemnités, cela peut constituer un obstacle à la reprise de l’activité, d’autant qu’aucune aide financière n’est prévue dans ce sens. En effet, les services de Pôle emploi proposent une aide à la mobilité lorsque le lieu de travail est éloigné de plus de 60 kilomètres ou deux heures aller-retour du domicile dans le cas d’un contrat d’une durée de 3 mois minimum.
Cela ne répond pas au cas de figure où un demandeur d’emploi devrait changer de région, et donc déménager, pour accéder à un poste correspondant à ses qualifications.
C’est la raison pour laquelle elle lui demande quelles mesures peuvent être prises pour aider la reprise d’activité d’un demandeur d’emploi non indemnisé dans le cadre d’une nécessité de mobilité géographique.