Les questions posées par Michelle Gréaume :
Lire le texte de l’intervention
A la suite de la publication du libre blanc de la sécurité intérieure évoqué, évoque une révision des zones de compétences police gendarmerie comme mes collègues ici en ont déjà parlé, cependant je m’inquiète fortement de cet état de fait. En effet, habitant à la frontière belge, nous avons vu au fur et à mesure des années la suppression de la gendarmerie de Crespin et la suppression du commissariat de police de la ville d’Onnaing, remplacés aujourd’hui par une simple agence nationale administrative. La sécurité des citoyens, qui est une mission régalienne de l’Etat, repose au fil du temps sur les collectivités territoriales avec une police municipale armée ou non, sans compensation par l’Etat, ainsi qu’une mise en place de vidéoprotection. Cependant, la frontière inquiète énormément les habitants sur le passage de personnes malveillantes, notamment en matière de terrorisme, et du manque effectif de personnels au niveau de la police nationale ou gendarmerie.
Pensez-vous que la révision des zones de compétences pourra améliorer la sécurité des citoyens ?
Ma deuxième question est sur l’application GendNotes, application mobile de prise de notes de certaines informations relatives à l’origine ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle.
Comment contrôlez-vous cette application pour éviter les dérives, surtout aujourd’hui avec la cyberattaque ?
Et enfin, malgré l’augmentation des moyens financiers octroyés à la gendarmerie pour assurer ses missions, sont-ils suffisants pour les années à venir ?
La réponse du général Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale :