Quand nous demandons, en tant que parlementaires, aux représentants de l’Etat des informations et des comptes, on nous rétorque « secret des affaires ! »
C’est inadmissible. Le Premier ministre s’est dit lui-même « soucieux de savoir ce que ces groupes on fait de l’argent public ».
Alors chiche, mais il faut passer aux actes. C’est pourquoi nous demandons la création d’une commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques versées aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants.
A l’heure où on recense 180 plans de licenciements en France, où l’Observatoire français des conjonctures économiques indique que 150 000 pourraient être supprimés en 2025, la transparence et la clarté sont indispensables.
Elles sont également un préalable à la révision d’un système qui s’apparente trop souvent à une véritable gabegie. L’argent public, celui des contribuables, doit aider les entreprises réellement en difficulté et vertueuses au plan économique, social et environnemental.