Gestion des déchets : oui à la tarification sociale pour les collectivités volontaires
Publié le 6 novembre 2025En défense de la proposition de loi du groupe CRCE-K qui vise à garantir la qualité des services de gestion des déchets, Alexandre Basquin a, tout d’abord, rappelé qu’il y avait autant de façons de faire que de territoires. Avec un vrai paradoxe : "Plus on trie, plus on paye, ce qui peut créer de la frustration chez les usagers et les collectivités gestionnaires souffrent d’une augmentation constante de la TGAP." Une aubaine lucrative pour les sociétés privées comme Veolia ou Suez, a rappelé le sénateur. Qui a souligné que la tarification incitative ne prenait pas en compte les spécificités des familles nombreuses ou avec enfants en bas âge, des personnes âgées ou handicapées. "Elle ne prend pas non plus en compte les difficultés de celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’aux points d’apport volontaire avec des effets de bord comme l’augmentation des dépôts sauvages", a dénoncé Alexandre Basquin. "Nous proposons donc de nouvelles modalités avec une massification des points d’apport volontaire et la mise en place d’une tarification sociale pour les collectivités qui le souhaitent. A charge à elles de mettre cette taxe en place ou non." Et le sénateur de citer l’exemple des tarifications différenciées pour les crèches ou les cantines qui fonctionnent bien." Alexandre Basquin a conclu : " Cette proposition de loi est largement soutenue par les maires ruraux de Dordogne, je ne vois pas ce qui pourrait freiner son adoption si ce n’est une posture."