Le bilan est effrayant : plus de 300 000 victimes tuées ou blessées, des millions de déplacés, des destructions humaines et matérielles, et le chantage énergétique.

Nous condamnons ce crime contre la souveraineté d’un Etat, contre le droit international, contre la Paix. La Russie doit se retirer. Les exactions et crimes de guerre doivent être punis.

Mais aujourd’hui, c’est l’escalade qui se profile, au fur et à mesure que l’option d’une résolution militaire du conflit s’éloigne. La crainte d’une guerre longue est renforcée, chaque jour plus proche d’un basculement incontrôlable.

Cette situation a conduit le secrétaire général de l’ONU à mettre en garde contre « les risques d’une nouvelle escalade », alors que le monde se dirige « les yeux grands ouverts » vers une « guerre plus grande encore ». Ne sous-estimons pas ces propos.

Nous assistons en effet à une militarisation impressionnante et inquiétante d’une Europe de plus en plus dépendante, aux plans économique, énergétique et militaire des Etats-Unis et de l’Otan.

La Paix, quelles que soient les difficultés, doit rester l’objectif prioritaire, car seule la Paix peut préserver l’Humanité. Ce mot, tout comme ceux de : diplomatie, cessez-le-feu, négociations sont hélas trop souvent absents des discours officiels.

Nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas de sécurité collective sur notre continent sans sécurité pour chacun des peuples européens, ukrainiens et russes compris, sans respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque État.

En ce week-end de mobilisation mondiale pour la Paix, faisons rimer solidarité avec l’Ukraine et recherche d’alternative pacifiste à la guerre.