Communiqués de presse

Communiqué - Vallourec

Les suppressions d’emplois se confirment

Un savoir-faire pourtant essentiel à notre souveraineté et au défi de la transition écologique

Les représentants des salariés alertent depuis des semaines. Leurs craintes sont hélas confirmées.
350 nouvelles suppressions d’emplois, dont 43 à Aulnoye-Aymeries, fermeture du site de Déville-lès-Rouen et transfert des activités en Allemagne.

Telles sont les premières informations qui devraient être confirmées et précisées lundi prochain, notamment en ce qui concerne les possibles répercussions pour Valenciennes et Saint-Saulve.
Nous en saurons alors plus sur ce qui ressemble fort un nouvel épisode du terrible feuilleton de la saignée du champion français de la production de tubes sans soudure.

Car Vallourec n’en est pas à son coup d’essai et fait preuve d’une certaine constance dans sa stratégie industrielle et financière, qui affaiblit le potentiel industriel national, considère les salariés comme une simple variable d’ajustement à sacrifier en priorité pour préserver la rentabilité des capitaux.

Désinvestissement en France, délocalisations dans les pays à bas coûts de production - pour reprendre la formule usuelle, recherche de la profitabilité maximale : la recette est connue et ses conséquences également. Pour l’emploi, le potentiel industriel, l’indépendance et la souveraineté nationale et la santé financière du groupe.

Car au-delà des aléas actuels du marché, de la dette qui plombe l’entreprise, il faudra bien questionner, pour la remettre en cause, cette stratégie responsable de la situation actuelle.

La responsabilité l’État, actionnaire de référence par le biais de la BPI avec 15% du capital, est pleinement engagée.
C’est le sens du courrier que j’ai adressé, avec mes collègues Fabien Roussel et Eric Bocquet, dès le 5 octobre dernier à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et la Relance.

J’aurai l’occasion de l’interpeller à nouveau le 1er décembre prochain au Sénat.

Il y a urgence à agir. Pas question de laisser faire. Il en va de l’avenir d’une filière indispensable pour notre pays, d’un groupe qui peut, grâce au savoir-faire des salariés, relever les défis liés à l’essor des nouvelles filières énergétiques.

Comme pour Ascoval ou MCA, la mobilisation de tous est nécessaire.

Imprimer cet article

A la Une

Une question ?