La journée internationale des droits des enfants est pour moi l’occasion de rappeler mon attachement à des droits fondamentaux qui peuvent sembler, à tort, acquis, comme à l’accès aux soins, à l’éducation et à l’alimentation des enfants dans le monde.
Mais cette journée me permet d’évoquer un sujet qui, selon une récente étude, est considéré comme tabou pour près de 70% des français : les violences faites aux enfants.
Ces violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles ou éducatives, ont un impact important pour un enfant en pleine construction, en plein développement et nécessitent un accompagnement psychologique et parfois social.
En France, de nos jours, un enfant meurt tous les 4 jours des suites de la maltraitance qu’il ou elle subit.
Les effets du premier confinement se sont fait sentir au niveau du numéro vert dédié du Service National d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance Maltraitée, le 119, avec une augmentation du nombre d’appels entrants de plus de 50% en comparaison avec la même période en 2019.
Le recours direct aux services de police et de gendarmerie ou au Samu par les écoutants du 119 a même bondi de 113,5 %.
Je tenais particulièrement à remercier toutes les personnes qui s’investissent pour la protection de l’enfance.
L’impact des campagnes de sensibilisation dans les médias est important, et il est de notre ressort d’en parler, de les diffuser, d’informer et d’alerter en temps voulu. Il en va de notre responsabilité solidaire envers ces futurs citoyens.
Plus que jamais, il nous faut être attentives et attentifs à la sécurité et au bien-être des enfants autour de nous, il en va de leur santé et de leur avenir.
Si vous êtes témoin ou suspectez des actes de violences sur un enfant, composez le 119, numéro vert dédié. Vous pouvez également signaler une situation ou en savoir plus sur les maltraitances en vous rendant sur le site : https://www.allo119.gouv.fr/